1 2

Journal

Les Enfants du Ça - extrait 4

14/04/2022

Les Enfants du Ça - extrait 4

Les Enfants du Ça

Extrait: la Vision

 

contexte: Toute la bande de jeunes, en proie à des substances diverses, est happée par des tourments individuels et violents. Mais Hanya monte sur la table et les reprends dans leur naufrage...

"(...)"Hanya recule un peu et me lance un regard virulent :
— Ils préféraient quand tu leur expliquais comment faire.
— De quoi tu parles ? le ton monte radicalement.
Il se met à tournoyer,
— Ils voulaient que tu leur dises encore ! et encore ! 
Les autres restent muets tandis qu’Hanya rentre dans une sorte de colère perturbante. 
— Que moi je leur dise ?  
— Oui que tu leur dises ! Que nous puissions tous jouir en paix ! C’est ça le fantasme ! C’est ça qui les ferait jouir.
Cali rit de son côté en voyant le feu monter. Hanya bondit sur la table basse avec une voix de plus en plus belliqueuse.
— C’est ça la jouissance, hein ! C’est comme ça seulement que vous pouvez bander ! Avec un esprit bien fixe ! Vous voulez l’esprit confort ! La ligne bien tracée ! Le bœuf prémâché ! Bien ! Je vais vous le donner ! Pour que vous n’ayez plus aucune raison de ne pas mouiller votre pantalon !
Il tape deux gros coups de talons sur la table manquant de faire sauter les verres posés dessus.
— Vous êtes des êtres libres qui cherchez sans arrêt une solution qui n’existe nulle part ! Mais vous voulez la solution ?! VOUS SAVEZ DÉJÀ TOUT ! Dieu n’existe pas ! 
Il envoie valser un verre avec son pied.
— La Science ne sait rien ! -envoyant valser un second verre- et personne d’autre que vous ne peut mieux connaitre votre foutu monde ! Et vous savez pourquoi ? 
Il se met à quatre pattes comme un lion, se hissant sur Tio. En relevant le visage sauvagement face au sien, il darde ses yeux et de ses griffes semble écarter ses paupières. — 
— Car depuis le début, vous Voyez. Et rien ne pourra jamais mieux voir le monde que vos yeux. Car bien que l’aigle aurait l’œil propre et serait roi, son Soleil ne serait jamais le même que celui du lézard. Seul l’instinct de l’être libre est monde et connait l’infini. 
Et maintenant, il se hisse d’un jet à nouveau sur la table, les deux pieds claquants : 
— vous avez peur ! Car vous êtes nus et seul maître dans des terres vastes et sans frontières ! Mais vous réaliserez très vite si vous vous y tenez sans vous trahir, que c’est par là que vos puissances viendront les plus vives, que votre corps sera le plus preste, et que le mouvement entier de votre vie sera le plus intense. 
C’est la liberté qui vous rend possible par-delà toutes choses.
Tio se lève d’un coup, tout le poids qui le harassait se déleste en un geste juvénile.
— Moi je dis vive ! Plus jamais de mensonges ! Plus jamais d’illusions et de belles pommettes bien trop vagues ! Et même si sur ce chemin il y aura du malheur, ce sera mon malheur !  
Cali se met à côté de moi, fière de Tio et, en le regardant les yeux larmoyants, elle finit par me mordre le cou de joie. (...) "

Orell Kingzy

 

Les Enfants du Ça - Extrait #3

05/04/2022

Les Enfants du Ça - Extrait #3

Les Enfants du Ça

Extrait: l'âme et la liberté

Contexte: Orell marche dans les rues avec Jim, Argos, Cali et Tio. La perception traversée par les plantes psychotropes, il ouvre sa vision sur la liberté individuelle.

"(...)Cette fois, je sais vraiment pourquoi j’aime ces quatre lurons qui m’entourent : je vois leur visage. 
Que j’explique cette chose : depuis un moment, j’ai beaucoup de mal à discerner les Hommes par leur physique mais les identifie beaucoup plus par les mouvements de leur âme et de leur Volonté plus particulièrement. Je dois les sentir selon le mouvement invisible qu’ils ont vers la Vie. 
Hommes de civilisations, sociaux et contre-naturels, humanisés et dont la peau se développe sur les codes et structures, seule une toute petite minorité arrive à sauver son Moi naturel, celui qui feule, gémit, grince, pleure, danse, rougit, barrit, celui qui est né, fondamentalement et parfois enseveli le premier jour. 
Les Autres ne découvriront jamais leur Souffle, ineffable, ou se permettent d’en découvrir de petites parcelles, minimes, à travers la structure sociale dans laquelle ils s’inscrivent. 
Ils ressemblent à ce pauvre rhapsode, Ion, qui ne trouve sensibilité et émotions que dans Homère ; se voit toujours le dos dans un miroir au fond de la pièce. Pareil à celui qui ne sent Foi que dans religion précise. En somme, si le cœur des hommes était une batterie, il a été remplacé par une boite à rythme dont l’utilisateur change le set selon une préférence grossière et impersonnelle. 
Jouez votre rythme bordel ! Et voilà comment je me retrouve à marcher dans une foule en pleine rue à ne pouvoir différencier aucun visage. Leur mouvement intérieur est tellement éteint que je ne vois que l’image dans laquelle ils s’inscrivent ; les masques et les costumes, les attitudes comme différents sets de boite à rythmes. Parfois même, passant une nuit entière à côté d’amis dont je suis finalement incapable de dire qui ils sont précisément. 
Mais le quatuor et le trio basse, à eux, je vois leur visage. Leurs traits sont définis. 
Ils sont vrais.
Argos commence à s’exalter de ses paroles. Son regard grandit, il est comme en train d’apprendre à respirer. Un instant, je crois qu’il va pleurer ou jouir. 
— C’est ça… c’est ça que j’aime tellement chez toi... Moi je sais qu’il y a quelque chose, il tape sur sa poitrine en crispant les dents, là ! Mais je me sens comme... comment tu fais pour…, il fait un mouvement ample qui part du cœur et s’envole vers le ciel.
— Comment respires-tu mon ami ?  Lui dis-je en m’approchant, flirtant avec l’air de sa bouche où je l’entends gémir et aimer-, articule la couleur et le mouvement de ton âme, voilà ce qu’est la plus grande liberté. Marche dans ton Désert et ouvre grand les yeux, vois les plantes particulières, les chimères, les aurores indicibles flirter au troisième ciel, la montagne et le chant. Je ne pourrai jamais les voir à ta place. Il n’y a que toi. Il n’y a que toi pour les laisser s’absorber et devenir l’écaille de ta peau et le Souffle de ton âme. Et jusqu’à ta mort, tu pourras errer dedans, voir les étés, les hivers, les climats changer, tu verras les ères se succéder, apportant les migrations incroyables, et tu verras l’Univers, si loin et si proche, dans ton horizon et dans tes poumons, qui prend tout ce qui est, et redonne dans un même mouvement. (...)"


Orell Kingzy

 

Les Enfants du Ça - extrait #2

29/03/2022

Les Enfants du Ça - extrait #2

Les Enfants du Ça

extrait: le Désert

contexte: Orell et Hanya ont pris la route avec deux étrangers, dans une Cadillac rouge, toit ouvert, leur jukebox crachant sa musique. À la sortie de la Ville, ils traversent les terres sèches des bords de Civilisations.

extrait: (...) "

Lui, sous son bob, allume un magnifique pétard dont l’odeur nous est rapportée dans d’irrégulières charges fragrantes de fumées herbeuses. Et elle, qui s’enfonce dans son fauteuil, enfourchant ses deux grandes jambes lisses et moelleuses sur la tête du siège passager, riant d’une petite voix suave qui déteint sur l’ensemble de son visage de fille de l’Ouest. Elle aime la musique, elle, aux boucles d’airains, jeune mélopée palpable à la douceur farouche. Et quand elle se tourne vers moi et me caresse de suppositions, nous savons encore une fois qu’elle est à un pas la vie où nous aurions traversé le monde à deux et où je lui aurais offert un château dans lequel je l’aurais baisée toute la journée, où nous serions morts l’un dans l’autre dans le silence de notre désir jamais gâché. Mais nous esquissons simplement un petit sourire pour cette idylle que nous aurions tant aimé autre part, et remettons la tête en plein devant, dans celle du chaos et du carnage que nous choisissons pour cette vie.
Monstre ! Piste tellurique incroyable sur la droite avec un large plateau sec, seulement ponctué de quelques coriaces Achillées et dont l’horizon finit par une inatteignable montagne.
Je me lève impulsivement, manquant de basculer bêtement de la Cadillac fulminante, hurle assez fort pour que Jim, les yeux possédés par la route, m’entende à travers le brouhaha du vent et de son vieux Jukebox : « ARRÊTE-TOI CHACAL ! REGARDE ÇA ! C’EST ICI ! ».
Aussi vite, on est sur le bas-côté, et à trois on dégringole, plongeant, sautant du bord, roulant sur le sol réceptacle de notre liberté.
Jim et la fille dansent, le Bob défoncé reste euphorique dans la voiture avec le jukebox.
Je vois au loin un énorme insecte passer entre deux Achillées. J’avance vers la montagne, ou vers lui. Je m’allonge à ses côtés pour observer sa marche semble-t-elle absurde au milieu de cet océan de plat. Je reste un moment bée et regarde le Soleil qui commence sa chute, comme pour lui montrer ce que je vois et peut- être, qu’il orientera ma pensée, confuse, pour je ne sais quelle raison face à ce petit scarabée.
Le son d’une voiture qui s’arrête au loin derrière me coupe dans cet Instant. Je me retourne et vois une femme et trois enfants rejoindre Hanya et la fille. Elle semble leur parler courtoisement. Je m’approche pour les saluer.
En effet, c’est une jeune mère très élégante et naturelle, qui emmène sa marmaille voir un peu l’extérieur de la Ville pour trouver à s’occuper. Dans cette envie de souffler, elle a dû nous apercevoir sur le bas-côté et penser trouver conversation avec des inconnus sympathiques, ce que les enfants n’ont plus l’habitude de faire.
Alors que Jim s’est lancé dans une discussion à propos des répercussions du climat sur les plantes en terrain rocailleux, un vieux chant Lakota s’écharpe sans raison du Jukebox.
Je me mets à danser, entonnant ce morceau que l’on écoute régulièrement avec Hanya, je tournoie, sur un pied et sur l’autre, dès
55

que je regarde un enfant, il se met à sourire. Alors j’en saisis un dans un large tourbillon et puis comme il se lance et bientôt continue sans moi je saisis la petite fille, aux cheveux bruns et malicieux, et quand les deux s’extasient dans de petits rires débridés, le dernier lâche la main de sa mère et nous rejoint en sautillant.
Alors nous dansons ensemble et maintenant ce sont eux qui me tirent et me montrent, criant plus fort que nous, et prenant la main de la fille de l’Ouest.
Le temps se suspend. Les chants des enfants et leurs rires partent en écho comme si tout venait de se vider autour de nous. Nous sommes les acteurs d’un souvenir lointain, avec les enfants immaculés.
Le cri nasillard et créateur d’un corbeau nous parvient de derrière la montagne. Il sort comme d’un point de fuite, là derrière les roches et à quelques jours de vol, nous attirant à l’autre monde caché mais pourtant 16 fois plus grand. Et la mère m’appelle sans mots et je la vois flotter dans un silence angélique, avec son merci et son pouvoir.
La petite famille est repartie au milieu des danses ; nous ne le réalisons concrètement qu’après avoir mis fin aux nôtres, alors que la lumière s’est déjà tapie.
Nous voilà dans la voiture, épuisés, ivres en mille aspects. Nous revenons d’un spectacle long de plusieurs mois aventureux. Il n’y a que l’anglais au bob qui reste lucide, lui, dans sa défonce.

— Je commence à avoir froid, dit-elle, un accent de nulle part, en se plaçant à nouveau dans le creux de la banquette arrière, vous pouvez nous montrer où aller ?
À mon portable une quinzaine d’appels, les projections revirent en une seconde.
— Cali m’a appelé, ils sont chez moi pour une soirée.
— Qu’est-ce qu’on fait ? répond Hanya.
L’idée de tournoyer là pour le reste de la nuit m’aurait bien
plu mais Hanya dirait qu’encore une fois, je ne sais me contenter de ce qui est déjà atteint et pousse toujours plus fort que ce qu’il faudrait.
— Allons-y voir alors, dis-je pour chercher dans l’inverse.
— Comme tu veux. On était aussi bien ici mais pourquoi pas. " (...)




Orell Kingzy

 

Les Enfants du Ça- Extrait #1

20/03/2022

Les Enfants du Ça- Extrait #1

"

Les Enfants du Ça

Extrait: " Jim et Argos."

 

Synopsis: Orell se réveille, frénétique et illuminé, un nouveau matin déchiré par une soif d’absolu. Il n’a qu’un désir, trouver plus fort, l’extase et le chaos, la liberté ultime : le Ça.

Sur la route avec Jim Hanya Cox, son indomptable compagnon, ils vont errer dans les vapeurs de whisky, les tourmentes, les substances, et toutes sortes de désordre majestueux qui pourra les rapprocher de leur vision d’éternité.

 

 

(...)(page 15)" Et Jim, vautré sur une petite plateforme, douché par le Soleil, les bras dans le vide, le corps étiré dans un sommeil alcoolisé, se tient là comme l’animal chassé par la Civilisation. Il prend conscience de ma présence lorsqu’en m’approchant de lui, ma bière lâche un petit « pschitt » de vie par la languette tirée. Il ne bouge pas d’un poil mais je sais pertinemment que son cerveau a déjà compris toutes les ramifications de ma venue, son aura s’émoustillant de bon aloi.  
Jim est grand, les cheveux longs, bruns et reluisants, qui retombent en larges boucles douces sur ses épaules et capturent toujours la présence des lumières. Il n’a pas le corps athlète, n’est pas formellement carré mais il se meut dans une forme féline et élancée dont tous les muscles étirent des mouvements fins et sculptent des morceaux de chairs incessamment tendues, dansantes et épaisses. Une chair qu’il aime à vêtir de parures prestigieuses, flanelles orientales, bottes texanes, toutes sortes d’ornements culturels ou référencés qui lui acéreraient son image d’individu singulier à qui l’on doit une déférence particulière. Ses traits et son corps portent une sauvagerie charnelle, mais son magnétisme est d’une douceur suave et pénétrante. Souvent, parfois de son amour, parfois malgré lui, c’est la chaleur de sa culture natale qui transpire dans son allure, notamment du brun subtil de sa peau : Jim étant né et ayant grandi dans les dernières réserves Hopi. 
    Tantôt noir tacite, terrible rage silencieuse pénétrant ses yeux intenses, tantôt orange vif sémillant, explosant dans tous les délires de la Vie, Jim est le compagnon de chaos incontestablement parfait. Comme moi, il fait partie du monde d’à côté, le monde du Désert. Et comme pour chaque rare homme du Désert qui marche au milieu d’une rue peuplée de l’Autre monde - le monde commun - Jim n’est soit que l’homme invisible, fantôme visiteur des Autres qu’ils ne croiront jamais avoir croisé, soit l’épicentre magnétique de tous les regards intrigués, amoureux, fascinés, pris en otage par l’imposante émanation de sa grandeur individuelle. 
Et en presque tous points, nous nous ressemblons. Il n’y a pas une personne au monde qui ne soit plus constamment touchée par le cri du Ça que Jim Hanya Cox. Personne avec qui je ne pourrais passer autant d’heures, de semaines entières, sans discontinuer, à ne parler que du rêve de l’Orgasme Ultime et du point le plus extrême de toutes choses. 
Pour ceux qui m’entourent, je suis un sorcier du Ça. Mais quand bien même, pour une soirée d’anthologie en la matière, tout le monde fantasme en s’arrêtant fermement à l’idée que, pour le plus grand désastre ou la plus belle flamme à déchirer d’une nuit, Jim doit faire partie de la dérive. Ce prince incontrôlable peut donner l’allure d’un Dieu sur terre, ou tout autant d’un abruti fini. Pour certains, ceux qui ont tenté de boire des verres avec Jim seul à un bar, il apparait comme un personnage ennuyeux, gênant, souvent révélant un caractère plus que grossier. Pour d’autres, il devient un pauvre gars imbu sans intérêt. 
Et moi sans lui, ressemble souvent au feu sans sa braise.  Les étrangers d’un soir qui nous croisent restent perplexes, ne sachant si lui et moi nous connaissons depuis mille ans ou si l’on vient tout juste de se rencontrer ; frères, ou ennemis forcés à se tenir compagnie. Jim et moi, pour tout le monde, c’est de la magie noire. 

               — Ce soir, on retourne le monde mon frère. Comment on s’y prend ? 
               — Comme tu veux, mon ami - avec sa petite voix doucement désintéressée-
Le Soleil frappe au zénith. Tout peut arriver. J’adore cette rampe de lancement. 
              —    Bois une bière avec moi Jim. 
Levée. Début d’une nouvelle journée. Engloutissement d’une première bière. 
              —    Ça y’est ! Quoi ? Maintenant, c’est lancé ! 
              —    Tu trouves les gars, et je pars avec toi.
             — Tout le monde… Portes ouvertes, fenêtres ouvertes, carnage du Badsan. Ses yeux divaguent quand je projette ce futur. 
             — On va commencer par attiser Argos pour lancer le truc ensemble.
Quand Argos décroche son téléphone, après 3 appels longuement étirés, il est trahi par sa voix cauteleuse, faussement occupée. Il sait que je n’appelle jamais pour prendre des nouvelles. Et l’idée d’être pris en otage par mes exhortations soudaines le plonge toujours dans un inconfort existentiel. 
Car s’il y a un homme qui se pose à la limite des deux mondes, c’est bien Argos. Espoir du Ça, névrosé, tourmenté en tous points, il ne perçoit pas qu’en rationalisant et questionnant toutes formes de liberté par le prisme de l’Autre monde, il ne verra rien. 
Argos, c’est le flux de sentiments et de volonté exacerbés transformés tragiquement par la peur et les structures en une angoisse, un vide fatigué de toute création et une léthargie. Il n’attend qu’une chose, c’est qu’on le tire de force dans le Désert, radicalement, qu’il ne puisse plus jamais voir dans son dos le monstre d’images qui l’envoûte et l’attire sempiternellement ; qu’il puisse, jubilant, enfin rouvrir les yeux pour réaliser que tout est fini, le cordon est coupé, et jubiler un « Ouais ! » de voir tout ce qui lui reste à vivre de ce côté, et quand bien même il est le plus grand joueur ici, à chaque fois qu’il en a l’opportunité, il reporte à demain. Il saute en plein dedans une soirée, brûlerait la terre entière, hurlant, brisant, adressant un majestueux doigt d’honneur à toute maternité, paternité, autorité, image, images, enculés, images, je vous encule, je vous encule, images….,      images….., l’alcool redescend…., images j’en ai rien à foutre……..., société….., images….., humanité….., le monstre revient….., évite le…..évite le….éviteleÉVITELEtunepeux rien faireçaNE CHANGERA JAMAISÇANECHANGERASJAMAIS je suis maudit ÇANECHANGERAJAMAIS jamais 
Et Argos est reparti.

Voilà pourquoi il met autant de temps à me bredouiller qu’il est un peu pris, qu’il ne sait pas trop, il est déjà un peu mort, que là il est bien, il a des choses à faire ; car pour lui, tout ça signifiera encore un sacré combat virulent. Un jour peut-être une mise à mort.
                  — A la limite, on se capte un coup maintenant, tu sais je suis sur Dijon, mais après je dois retourner chez mes parents, frère.
Argos a laissé sa porte entrouverte. Il ne reste qu’à lui ouvrir complètement. Jim et moi emboitons le pas derechef."

 

 

                                                Les Enfants du Ça - extrait page 15
Orell Kingzy

LES HOMMES BLANCS- DATE DE SORTIE

01/03/2022

LES HOMMES BLANCS- DATE DE SORTIE

 

"Les Hommes Blancs", le quatrième hymne des Bacchants va enfin sortir. Dans ce nouveau morceau de route qui se situe juste avant la Route de l'Ouest, vous pourrez retrouver Ion et Dio, réunis dans d'habituelles mauvaises situations. Vous y découvrirez de nouveaux compagnons de route tels que Dovak, survolté et accroché à son bmx, ou Mélinda Lessier, au bord de la crise psychotique.

Arrêtés et envoyés en hôpital pour usage de multiples drogues et comportements perturbants, cet hymne reconstitue et retranscrit majoritairement les expériences d'Orell Kingzy  et déploie sa vision à propos de la psychiatrie, de l'animisme et de la science. Les Hommes Blancs ouvre ce débat entre l'atome et l'âme.

La sortie de l'hymne est prévue pour le 11 mars sur la chaine:
https://www.youtube.com/channel/UCrQ2P_C9PjJSAMN_OpVYl5g

ADOLESCENTS ÉTERNELS

19/02/2022

ADOLESCENTS ÉTERNELS

 

 

PAROLES

 

Où sont passés les mots d'une rivière d'adolescents tombant

Où sont-ils et moi qui dans ma chute me voit périr

Relevez mon visage

 

Derrière nos yeux

Une armée de fièvres

Éclatent en aigles

Un songe prodige

 

Étrange jeune fille seule dans un rêve

Folies sur les pavés clairs

Espèces rampant menacées

Mon ami, garde nos peurs

 

Silhouette sur la ligne fumant terrassée

Garçon menteur buvant l'ennui

Luisant demain terrifié

Mon ami, garde nos peurs

 

 

Étrange jeune fille seule dans un rêve

Amour porté dans une pierre

Derniers émus délaissés

Mon ami, garde nos peurs

 

Charognes sur les sables du rescapé

Visions suées à l'agonie

Les bras ouverts sans un lit

Mon ami, garde nos coeurs

 

Comme moi, allez! allez!

Meurs pour un jour et cours pour toujours

Laisse-moi être ton espoir bébé

Soleil! 

Soleil!

Soleil!

 

Derrière nos yeux

 

Ruines

Charpentons un monde sur nos fantasmes

Amenez les pierres et les échecs

Nous sommes mortels

Mais nous avons des peines et des courages

Invisibles et suprêmes

 

ORELL KINGZY

 

 

 

 

 

LES ENFANTS PLEURENT

19/11/2021

LES ENFANTS PLEURENT

 

J'ai pris la route, la gorge nouée

Ce lundi soir

Si mes yeux ne toussaient plus l'alcool

Ils marieraient leurs feux aux larmes

 

Je m'étais promis de tout garder

Je m'étais promis de ne plus vouloir

Je m'étais promis de tout contempler dans le noir

 

Dehors les enfants pleurent

Ils piétinent le sang de leurs soeurs

Dehors

Donne-leur une guerre les enfants pleurent

 

Que reste-t-il aux firmaments de nos déboires

Quelques jeunes sourires immortels

Et la chouette-serpent dans nos traces

 

Je m'étais promis de tout garder

Je m'étais promis de ne plus vouloir

Je m'étais promis de tout contempler dans le noir

 

Dehors les enfants pleurent

Ils piétinent le sang de leurs soeurs

Dehors

Donne-leur une guerre les enfants pleurent

 

 

Seul pour rien

 

 

Orell Kingzy

Nouvelle poésie enregistrée- La nuée de peaux d'or

04/10/2021

Nouvelle poésie enregistrée- La nuée de peaux d'or

"La nuée de peaux d'or" est la dernière poésie que je viens d'enregistrer dans ce format que j'explore depuis peu. Encore une fois, je vous laisse votre relation avec la poésie et ne vous orienterais pas dans la réception des mots.

Mon envie est avant tout de mêler le pouvoir inconscient de l'image apollinienne avec l'image lyrique , une sorte d'alchimie émotionnelle sans frontière.

Orell Kingzy 

 

 

 

 

ECSY

14/08/2021

ECSY

 

 

 

LES BACCHANTS- "LE JOUR QUI TOMBE" ARRIVE

21/07/2021

LES BACCHANTS- "LE JOUR QUI TOMBE" ARRIVE

 

 

Le Jour qui tombe

Bande annonce 

 

 

Le troisième hymne des Bacchants vient tout juste d'être fini.  
Filmant quelques jours de route avec Orell Kingzy, il immortalisera ses derniers états d'âme ainsi que des moments de vie avec lui.
Il nous y chuchote pudiquement une certaine crainte, un tourment vis-à-vis de ce qui disparait, ce qui semble, de sa bouche, être le cas de tout ce qui est. Mais il y mêle, toujours aussi inextricablement, le Souffle outrecuidant de la Vie qui tend les choses vers leur éclosion absolue.

Claire à la caméra, Gaëtan au son et Augustin au mixage y ont mis tout leur coeur pour capter et reproduire cette vision indicible qui émane de la perception d'Orell. Dio est donc seul, en marcheur d'entre deux mondes, porteur d'une sorte de fardeau de la fatalité. Voyageur entretenant un dialogue avec l'éternité, il écoute sur un vieux transistor les annonces d'une radio locale qui rend compte de la traque d'un animal sauvage sur les terres voisines..

Le Jour qui tombe sortira le 23 juillet 2021, dans la section "Bacchants" du site.

 

Le Badsan

 

 

"LE JOUR QUI TOMBE"- Nouvel Hymne des Bacchants

23/06/2021

"LE JOUR QUI TOMBE"- Nouvel Hymne des Bacchants

Comme vous le savez,  il y a quelques semaines, nous tournions un nouvel hymne des Bacchants. Ce dernier s'avère être plus complexe que prévu. Écrit à partir de la relation entre Orell et Argos, l'hymne, pour transmettre subtilement cette réalité, exige finalement encore temps et recul.
Cependant, la volonté de sortir un nouvel hymne n'est pas restée inerte et Orell, investi d'autres visions,  en a réécrit un derechef. 
Dans la même foulée, Claire à l'image et Gaëtan au son ont pris la route pour tourner le coeur de ce qui sortira bientôt.

 

 

 

Orell: " Le Jour qui tombe,  c'est un hymne sur la finalité, ce qui se termine. En quelque sorte, j'y fait couler par ma vision la substance doucereuse et tragique de toute chose qui est. Tout étant animé par cette subtile sève d'énergie, une fine ligne éternelle et si éphémère. Tout est là, mes amis, et le jour tombe toujours."

 

Claire: "Une traque. Voilà ce que fut ce tournage. Une traque lente et rigoureuse de la lumière du soleil qui jouait au chat avec la pluie puis de celle de la lune qu'il a fallu attendre. Une traque du bon regard et du pas le plus souple. 

Bientôt nous pourrons vous offrir ces images, et je crois que cette fois-ci, la chasse a été bonne."



"Le Jour qui tombe" devrait donc sortir sous peu et des nouvelles vous seront données dans les jours qui viennent. Vous pouvez bien évidemment diffuser ce journal et tous les autres hymnes autour de vous pour toucher plus de monde.

A très vite
Le Badsan


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ODE À LA FUTILITÉ- MOZ'

05/05/2021

ODE À LA FUTILITÉ-  MOZ'

ODE A LA FUTILITÉ.

 

Une promotion, une naissance, une déclaration d'amour...

Autant d'actes marquants et salvateurs d'une vie. Tout autant de promesses projetées vers les étoiles de votre futur, à présent à portée de main.

Compte tenu de ces éléments, est-il important de rappeler que tout cela est voué à disparaitre et que votre histoire et celles qui ont encadré votre existence sont également vouées à disparaitre ? 

Que cela soit par, votre mort .. sans grand étonnement, l'aiguille du cadran tourne avec la rigueur et l'équivalence d'une épée de Damoclès et vous le savez. 

 

Votre mort effacera vos convictions et la flamme qui anime chacun de vos sentiments ou de vos actes.  
Passé, présent, futur en un seul revers de main balayé et même pas oublié.. l'oubli impliquerait que cela aurait existé... Sauf que dorénavant vous n'existez plus.

Et toute l'humanité est vouée à disparaitre, ce qui impliquera tous les souvenirs de vous. Votre amour et haine propulsés sur la communauté qui vous entoure. Ayant à terme une influence jusqu'au fondement de notre société si votre rôle social en a le rayonnement.. 
Même si la radioactivité de vos actions aura eu un effet. Tout disparaitra au moment même où vous partirez également.

Effacé. 

Tout ce qui est décrit est en vous déjà très présent, non conscientisé c'est une certitude mais présent.

Mais si tout cela est futile, pourquoi avez-vous été porté pendant 9 mois pour être mis face à ce paradoxe ?

 

Parce que vos parents ont refusé de poursuivre leur existence au sein de ce paradoxe. 
Par le fait de votre naissance, vous êtes le sujet de la clarté existentielle. Si la réponse au but de la vie devait être donnée, vous en êtes un premier élément de réponse.

Allons plus loin.. s'il suffit d'effectuer un acte voulu pour se libérer de ce paradoxe, qu'en est-il des sentiments ? 
Aimez vous parce que vous savez que votre amour mourra ou parce qu'il réanime l'intégralité de vos sens au moment où vous le ressentez ? 

Précisément parce qu'il vous anime, il n'est pas futile. 

Tout ce qui vous anime, est quoi qu'il en advienne ensuite. Vivace. Suintant de vie et de véracité.

Et que quoi qu'il en meurt ensuite, il est véridique et existant dès lors des tremblements, des feulements ou hurlements émanant de vous.

Hurlez, courez, aimez, rejetez.
ENCORE ET ENCORE. 
Ce sera justement ces moments qui serviront à votre décharge lors de votre jugement dans l'au delà. 

Vos aspirations affirmées et vécues seront au moins aussi agréables à visualiser que ces étoiles un soir de pleine lune. Car elles aussi seront mortes si ce n'est pas déjà le cas. 

Peu importe, hurlez la vie jusqu'à en perdre la voix.

 

 

MOZ'

 

Les Bacchants sont à nouveau filmés

19/04/2021

Les Bacchants sont à nouveau filmés

Les amis, amies, 

pendant une semaine, il semblerait que nous ayons à nouveau remis le pied devant une caméra.

Cela n'augure pas forcément la sortie prochaine d'un nouvel hymne : les Bacchants étant tournés sur le vif, entre documentaire et reconstitutions, nous ne pouvons pas savoir si ce que nous avons vécu et cristallisé peux aboutir à un ensemble qui a du sens.

Anthonin Ferrini sur le tournage le vendredi 9 avril

 

Anna entre rêve et réalité sur le dernier clap

 

"Regarde ton visage"

 

Cependant, je peux vous dire que si notre séjour peux conclure à un nouvel Hymne, celui-ci parlera d'identité  et de la relation entre un bacchant et un jeune initié au cortège.
Il s'agit avant tout d'une amitié entre deux êtres aux langages étrangers.

 

En espérant que cette relation vienne à vos yeux.

 

Orell Kingzy

 

 

                                   

 

 

Argos - Journal

11/03/2021

Argos - Journal

Assis là, dans l'angle d'une pièce où la lumière extérieure ne pénètre que par interstices, je reste sans bouger devant un ordinateur, une cigarette dans une main, l'autre tenant mon visage pâle et rigide dessiné par la lumière terne de ce qui se tient devant moi. 
Je ressens le poids de tout ce qui se passe en dehors. La musique dans le grand salon situé juste en dessous de ma chambre caresse de ses vibrations le plancher. Les notes étouffées viennent se heurter à mon visage blafard et sans vie me poussant à me demander quand est-ce que j'ai décidé de ne plus les entendre autrement que comme un défi. 
Je reste là, à regarder une pièce à une face qui tournoie à l'infini dans les airs ne pensant qu'à une chose : la fatalité de son atterrissage.

 

Je ne réalise rien, et je n'entreprends rien d'autre que mes obligations. On me parle de théorie et de vérités en tous genres qui viennent une a une tomber dans une matière grise visqueuse avant d’être diluées et recrachées par tous mes orifices. 

 

Plus je les mastique puis les gerbe pour créer l'illusion.
Plus je me mastique et me gerbe pour me laisser confondre.

 

Le marbre ne prend pas dans le grand incendie. 
Et je me rends compte qu'en vérité,
je ne sais pas nager. 
La marée noire que je suinte m’empêche de couler autant qu'elle m’empêche de m’élever. 
Condamner à la surface j’accuse les autres, comme le font les autres.
Plus je les regarde, plus j'ai le sentiment de me tenir devant un miroir brisé me revoyant un millier de versions de moi-même.
Identiques en tous points. 

Que reste-t-il alors ?  


Peut-être est-ce cet instant, juste lui, un des derniers de son genre. Qui s'espace de plus en plus entre les rafales des vagues âpres qui m'emportent toujours un peu plus loin. Celui que je peine à contenir tant la houle est forte.  Que je porte péniblement comme un énième dernier appel à celui derrière que je ne connais pas. A celui qui apparaît une seconde pour m’extirper et me vomir comme j'ai pris l'habitude de le faire si bien, mais qui me pousse à le faire pour la bonne raison. Celui qui me permet de coucher les mots. La dernière vérité. Celle qui les contient toutes. Celle derrière la science, la religion, les rituels, le groupe. Celle qui maintient l'homme libre face à sa propre cruauté. Celle qui forge un souffle dans un monde sans air. Celle qui enflammerait la marée et la ferait disparaître si je trouvais la force de faire naître le feu. 

 

Assis là, dans l'angle d'une pièce où la lumière extérieure ne pénètre que par interstices, je reste sans bouger devant un ordinateur, une cigarette dans une main, allumée.

 

 

Argos

LES ENFANTS DU DÉSERT #1

06/03/2021

LES ENFANTS DU DÉSERT #1

Ci et là, des personnes allument une caméra et filment de près ou de loin la tribu du Badsan ou tous les Enfants du Désert qui la peuplent et l'entourent. 

"Les Enfants du Désert" c'est donc un carnet de bord vidéo où vous les retrouverez dans des instants cristallisés.  

 

Que le festin vous enivre.

 

 

Le badsan

 

 

 

 

Polaroïd (Claire) - L'Instant

04/02/2021

Polaroïd (Claire) - L'Instant

L’INSTANT

    J’étais chez Orell une de ces après-midis citadines comme il y en eut beaucoup; une de celles où le bordel ambiant de l’appartement d’Orell était le meilleur refuge contre la grisaille. Et je n’étais pas la seule à le penser, puisque à peine 1 heure après mon arrivée je reconnu déjà le tintement familier d’une main amie qui toquait au carreau; et dans la minute qui suivit, la tignasse de Colas entrait dans l’appartement suivie de près par son sac d’ordinateur plein de trois 8.6 fraîches. 
    Ça tombait bien, Orell arrivait sur la fin de la composition de L’instant, Colas allait pouvoir l’aider pour l’arrangement. Et me voilà partie à me remplir les yeux et à me vider le crâne sur la mélodie lancinante d’Orell tombant sous les longs doigts de Colas. 

     - Allons mettre des images sur cet air ! clama Orell dans un saut, bondissant hors de l’appartement, sa longue fourrure sur le dos.
Le temps de me jeter sur ma caméra, et nous voilà partis en quête d’un canyon californien au milieu d’un centre-ville en plein mois de janvier.

    Et comme toujours tout s’aligna; nous avons trouvé notre Amérique au sommet de la combe la plus proche; et le soleil, soit qu’il soit mélomane soit qu’Orell ait passé un marché avec lui, était là aussi, nous offrant une après-midi estivale en plein hiver.

Claire

 

                  Colas, au sommet de la combe à la serpent

  Au soleil d'été, janvier 2020                                             Colas, au sommet de la combe à la serpent, janvier 2020          

 

 

 

LA PAGE FACEBOOK DU BADSAN POUR GARDER CONTACT

02/02/2021

LA PAGE FACEBOOK DU BADSAN POUR GARDER CONTACT

Cela fait un bout de temps que les membres du Badsan tiennent une page facebook sans savoir trop quoi en faire. Tous déconnectés, nous avons gardé cette page d'un côté en se disant qu'elle pourrait servir à faire étinceler de manière lointaine les couleurs de notre tribu. 

Désormais, nous savons quoi en faire.  La page sera tenu par tous les membres et nous vous partagerons quelques cristaux de nos errances et des projets de chacun.  Nous ne serons jamais très actif ou profond sur les réseaux numériques mais prenons cela comme un espace d'esquisse et de nouvelles avec vous.
De plus, nous vous informerons par la page facebook de toutes les nouveautés ou informations liés à ce site ou même des projets de tout les membres. 

Alors si vous voulez un point d'accroche avec nous sur facebook, il faut vous mettre sur cette page: https://www.facebook.com/Badsan-2404860649593841
Tout comme ce site, elle est tenu par le Badsan et nous restons en lien avec vous autant que vous le voulez.

Le Badsan

LA HAINE

14/12/2020

LA HAINE

LA HAINE

 

 

 

VOYAGE

 

 

FILLE DE L'OUEST

14/12/2020

FILLE DE L'OUEST

 

FILLE DE L'OUEST

 

 

 

C’était une fille de peine
De celle qui ne se font reine

C’était une fille sans père
En sa quête
En sa quête

Les mélopées, de moitié son visage,

Éclairaient les lueurs de son âge

C’était une fille de l’Ouest
C’était une fille de l’Ouest
En lisière

 

Les hommes et tes idôles Harassèrent ton envol
Ils dorment sur tes supplices

D’être seule
D’être seule
Quand les muses ne touchent que l’art du regard

Tu portes le fils des étoiles au rancart
Tu es une fille de l’Ouest
Tu restes une fille de l’Ouest
En lisière

 

C’était une fille de peine
De celle qui ne se font reine

C’était une fille sans père
En sa quête

 

 

orell kingzy

CONTRE LA FIN

14/12/2020

CONTRE LA FIN

CONTRE LA FIN

 

 

 

Je veux trouver la drogue la plus forte

Je veux pâmer et détruire
Je veux baiser le monde en son coeur
Je veux le baiser et me sentir, oh
Laissez couler la suie
Je veux trouver la drogue la plus forte

 

Je ne suis trop sûr de rien
On se défonce contre la fin

Appel au chaos dans la rue
Si je m’égare c’est que j’ai trop..
APPEL AU CHAOS DANS LA RUE
SI JE M’ÉGARE C’EST QUE J’AI TROP...

 

Je veux trouver la drogue la plus forte

Je veux pâmer et détruire
Je veux baiser le monde en son coeur
Je veux le baiser et me sentir, oh
Laissez briser la nuit
Je veux trouver la drogue la plus forte

 

Je ne suis trop sûr de rien
On se défonce contre la fin

Appel au chaos dans la rue
Si je m’égare c’est que j’ai trop..
APPEL AU CHAOS DANS LA RUE
SI JE M’ÉGARE C’EST QUE J’AI TROP... BU !

 

On a rien signé!

On a rien signé!
Je nous vois chûter!
Et quelques nouveaux-nés! On va tous crever!
On va tous crever!
On va tous crever!

orell kingzy